DAKARPLUME– Le scandale soulevé dans le Programme des Domaines Agricoles Communautaires (PRODAC) continue de faire couler beaucoup d’encre et de salive. Et la sortie du ministre en cause, Mame Mbaye NIANG n’a pas pas baissé les ardeurs de certains. C’est pourquoi un livre vient d’être publié par Birahim SECK. Intitulé « Lettre au peuple: Prodac, un festin de 36 milliards de FCfa », le coordonnateur général du Forum civil revient sur les péripéties  du financement exécrable pour la réalisation des Domaines agricoles communautaires(DAC) de Séfam de Itato, de Keur Momar SARR et de Keur Samba KANE. D’après le quotidien l’Observateur, M.SECK étale aussi dans son livre la gestion calamiteuse du contrat signé par Mame Mbaye NIANG( ministre de la Jeunesse à l’époque) liant le Prodac et l’entreprise Green 2000 ainsi que ceux liant les entreprises TIDA et 3M Universel au Prodac. De plus, l’ouvrage retrace l’implication et les responsabilités directes de Monsieur Amadou BA, ministres des Finances, d’une part et d’autre part de Mame Mbaye NIANG, Jean Pierre SENGHOR et Mamina DAFFE. Dans la foulée, Birahime SECK révèle qu’à travers l’exploitation de la convention de financement, les intérêts de l’Etat et de la jeunesse sénégalaise n’ont pas été défendus par Amadou BA, ministre des Finances.En ce sens l’auteur écrit « cette convention protège la société Locafrique ayant comme parrain financier le ministre des Finances ». L’ouvrage ajoute que « l’Etat du Sénégal ne s’est pas engagé que sur 29 milliards mais sur 36 milliards Fcfa suivant une programmation de remboursement. C’est ce qui ressort de la lettre d’engagement ferme et irrévocable numéro 0000305/MEP/DGF du 15 avril 2016 adressée à Khadim BA de Locafrique par le ministre des Finances, Amadou BA. En plus, Birahime SECK détaille et précise les conditions »criminelles » pour lesquelles l’Etat du Sénégal est engagé, en termes de taux d’intérêt, de frais de dossiers et de commissions de tirage. Il s’agit d’une forme de contractualisation qui aboutit inévitablement à des retro commissions qui produisent un système de blanchiment de capitaux. En outre, l’ouvrage met au goût du jour  » l’ordre du service illégal N 0151/MJECCC/SG/CAB/SP du 24 mars 2016, signé par Monsieur Mame Mbaye NIANG, qui  est à la base de tous les paiements frauduleux qui s’ensuivront. »

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